BALLADES
IMPÉRIALES MAROCAINES
Au risque de se répéter, notre passage au Maroc est certainement un beau et bon moment de notre voyage. En visitant les villes impériales, la culture et l’histoire nous ont fascinées.
On dit de Fès
que c’est la ville des lettres : première université avant
Nous nous sommes attardés et avons passés de très bons moments à Rabat ou les villes ancienne et nouvelle s’entrecroisent. Étions logés à l’Hôtel Royal et avions facilement accès à tout : très belle médina, Kasbah des Oudaias, arrêt au quartier maure ou nous avons dégusté les traditionnelles cornes de gazelle avec une vue imprenable sur le port de pêche. Très belle ballade en fin de journée sur l’esplanade de la mosquée Yacoub L Mounsour, chantier inachevé et démesuré avec ses 441 colonnes. Apprécié la tour Hassan II et le mausolée de Mohammed V, construction fastueuse, chef-d’œuvre de l’académisme allouite moderne, dédiée au père de l’indépendance marocaine.
Notre dernier après-midi s’est passé sur le bord de la mer à quelque trente kilomètres au sud de Rabat. En choisissant le bus local comme moyen de transport nous avons eu l’occasion de côtoyer le vrai monde, de faire des rencontres intéressantes et de voir des quartiers plus pauvres de la banlieue.
Départ de
Rabat pour Marrakech, décrite comme la ville ocre, rose ou rouge selon la
lumière et l’heure. Le temps a fait son œuvre. Les couleurs sont plutôt
délavées. Marrakech est davantage unique par ses habitants : mélange
d’influences berbère, maghrébienne, saharienne et africaine. Les souks dans la
médina sont assez fascinants. Nous les avons marchés de long en large. Notre texte
Combien pour la gazelle témoigne du
type de contacts que l’on peut y faire. L’incontournable Place Jemaa el Fna
animée du matin au soir, immense kermesse à ciel ouvert ou brochettes et
merguez grésillent, ou les acteurs se confondent et les images s’entrecroisent:
vendeurs de toute sortes, amuseurs publics et charmeurs de serpent sous l’œil
impérial de
La visite du
Palais El Badi illustre la magnificience du passé marocain. Un palais de 360
pièces, 30 coupoles, une cour de
Tout près, le palais Bahia,construit à la fin du 19ième siècle par un vizir sultan pour ses 4 gazelles légitimes et ses 24 concubines, offre une visite très agréable. Ce palais est bien conservé : zelliges étourdissantes, patios ornés de bois de cèdre, plafonds colorés, une beauté.
La medersa de ben Youssef est également intéressante, université coranique du 16ième siècle avec ses 132 chambres pour les 900 étudiants inscrits et gros coup de cœur pour le musée de Marrakech à 2 pas de la medersa.
Avons vécu dans deux riads typiques, le Nafis et le Philmauge. Le premier était tenu par des français d’origine Laurent et Catherine. La beauté des lieux et l’accueil ont été formidables.
Nous avons quittés Marrakech pour Essaouira, magnifique ville de bord de mer. Étions logés au Lallal Mogador
( Lallier, Lacoursière). Vue superbe sur la baie d’Essaouira, les toits du quartier et un des nombreux minarets. Endroit idyllique. Essaouira a beaucoup d’âme. La mer, le port et les pêcheurs omniprésents, la présence de nombreux artisans et de galeries variées lui donnent un charme fou. Une belle halte de 5 jours arrivée à point nommé.
Notre séjour
au Maroc s’est terminé à Casablanca par la visite de
Nous quittons le Maroc la tête pleine d’images fortes, d’interpellations diverses. Contents et satisfaits d’avoir découvert cet univers contrasté.
Marie et Alain
Novembre, 2008
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