Migration -UBI BENE IBI PATRIA (là où je suis bien, là est ma patrie)

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HYDRA LA CHARMEUSE


HYDRA LA CHARMEUSE

 

Le guide le Routard décrit Hydra comme l’un des plus beaux ports de toutes les îles grecques. Un collègue du cégep du Vieux Montréal, habitué et amant de la Grèce nous l’avait largement recommandée. À deux heures à peine d’Athènes, nous décidons que ce sera notre première destination sur les îles.

 

Très fréquentée en haute saison, Hydra est beaucoup plus accessible en septembre et octobre. Planifier le séjour s’avère plus aisé. Le trajet en bateau est agréable et sommes touchés dès l’entrée au port par le charme tout à fait méditerranéen de cette île. Les maisons blanches nichées au cœur de la montagne tracent un tableau féerique. Nous avons réservé une petite chambre confortable à proximité du port dans une ruelle typique à deux pas d’un agréable marché de fruits et de légumes.

 

Aucune voiture sur l’île, aucun scooter (à part le camion de poubelles qui suit un trajet bien déterminé) seules les charrettes à bras sont autorisées. Ce sont les ânes qui assurent le transport des personnes et des biens. Mascottes incontournables avec leurs grandes oreilles et leur doux regard, les ânes occupent une place unique et sympathique. Leurs braiements répétés  rappellent leur labeur et leur présence indispensable dans ce décor montagneux. Les chats font également partie du paysage. Ils sont partout, langoureux au soleil, ils écoulent des heures de farniente. À l’arrivée des pêcheurs, on les retrouve au port, attendant le débarquement des poissons et aux  tables des restaurants et des tavernes minaudant discrètement les restes de table. Cette île possède vraiment un charme plus que romantique.

 

Les  touristes sont peu nombreux,  nous pouvons donc arpenter l’île à notre guise et profiter des splendeurs qui nous sont offertes. Nous sommes impressionnés par le rythme de vie qui règne ici, le calme et le silence. Nous sillonnons en grande partie la région sud de l’île. Les ballades répétées dans le village sont très agréables. Nous empruntons  le labyrinthe de ruelles pour découvrir des maisons aux formes différentes, des chapelles nichées au creux des collines et des baies cachées entre deux falaises dans lesquelles nous piquons plus d’une fois une tête. L’eau est d’un bleu et d’une limpidité imprenable. Nous flânons en fin de journée à la table de la taverna Kooylenias à Kamini  attendant le spectacle saisissant du soleil couchant.

 

Les journées filent. Nous  grimpons la montagne à deux reprises  Une première fois jusqu’au monastère du prophète Elias (voir l’article l’ascension du mont Eros sur le blogue) et la seconde jusqu’au magnifique monastère Saint-Nicolas. Deux escalades exigeantes de plus de quatre heures, dans des sentiers quelques fois mal balisés, requérant toute notre attention et notre dextérité. Nous sommes cependant fort bien récompensés par des vues inoubliables sur la mer et le village. Nous découvrons le petit bourg de Mantraki à quelques 30 minutes de Hydra surplombant la mer. Sure le chemin,  rencontrons de Mariebé Lambert qui revient de la plage  au bras de son compagnon grec. Mariebé, d’origine française est venue à Hydra pour 8 jours et y est installée depuis 25 ans.

 

Nous avions planifié deux journées à Hydra, sommes restés quatre jours et y serions demeurés encore quelques…semaines.  

 

Hydra la charmeuse, île de beauté, tu caches encore bien des collines, des anses et des baies et tu possèdes d’autres secrets qu’il  faudra revenir découvrir.

 

Marie et Alain

13 novembre 2008




13/11/2008
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