Phu Quoc à moto
Phu Quoc à moto
Lors de notre deuxième journée
sur l’île de Phu Quoc, à l’extrême Sud du Vietnam, nous décidons de faire une
journée découverte en moto. Notre projet : aller se baigner sur une plage
isolée. L’île de Phu Quoc est la plus grande du Vietnam,
Au départ, courte initiation
au fonctionnement de la moto : les freins, l’accélération, le démarrage.
L’abc quoi. Les gars prennent le volant ; les filles s’accrochent , tous
casqués comme des Hells Angels style soldat allemand. Nous voilà partis. Les
routes de l’île sont rudimentaires, non asphaltées et peu entretenues. Une
demi-heure plus tard, la moto d’Alain et de Marie montre des signes
d’instabilité. Une crevaison du pneu arrière. Un vietnamien s’arrête et nous
prend en charge. À quelque deux cent mètres de là, nous trouvons un petit
bouiboui pour réparation de moto. Changement du pneu et c’est reparti. Nous roulons lentement,
On repart. 15 minutes plus
tard, c’est la moto de Denis et Denise qui fait défaut. Autre crevaison. Dans
un coin vraiment reculé. Un autre bon samaritain nous amène à une petite
bicoque. Une femme et sa fille vont tenter tant bien que mal de réparer le
pneu. Peine perdue, elles n’ont pas les outils requis. Nous réussissons à
rejoindre le propriétaire de l’hôtel qui va envoyer quelqu’un pour nous
dépanner.
C’est déjà l’heure du lunch.
Quelques kilomètres plus loin, nous débouchons sur un hôtel-restaurant, resort
écologique donnant sur une mer turquoise et critalline. Au menu : fruits
de mer. Choisissons des petits pétoncles sur
le gril accompagnés d’un plat de nouilles aux légumes et d’une bonne bière
froide. Les minis coquilles grillées sont savoureuses dans ce site enchanteur découvert
au hasard.
Pendant ce temps, l’hôtel a livré
la nouvelle moto. La plage isolée n’est pas très loin. Quasi seuls sur notre
île, à poil dans une eau chaude et limpide. Vive le mois de décembre… au Vietnam.
Au retour, sur une route poussiéreuse
en construction , nous perdons notre chemin. Il faut revenir sur nos pas. La
poussière nous envahit : les yeux, les bras, les vêtements. Denise en
pleure, verres de contact obligent et Marie apprécie son masque.
Enfin de retour au village de
Duong Dong. Nous débouchons en plein milieu du marché à l’heure d’affluence.
C’est bondé de monde. Comment traverser cette foule en moto ? Denis et
Alain s’engagent. Denise et Marie préfèrent en profiter pour faire les achats
de fin de journée. Elles reviennent enfin ( !) les bras chargés d’un gros
sac de riz, plein de bouteilles de vin, de bières, de mandarines et de chips.
De vrais motards….
Sans plus tarder…direction la
maison d’hôte. On perd encore notre chemin. Le soleil est tombé. Il fait déjà
noir. Allons-nous retrouver notre chemin ? Enfin nous arrivons, fourbus,
poussiéreux, une jambe écorchée et surtout avec une envie folle de prendre une
douche chaude ou de sauter dans la mer.
Bilan : une journée
aventureuse pour des sexagénaires qui auraient pu rester bien tranquilles à
lire leur roman sur la plage en sirotant une bière. Aussi 4 compères heureux
d’avoir découvert un coin encore isolé, d’avoir bousculé leur confort américain,
d’avoir vécu ce que vivent des millions de vietnamiens : conduire une moto
sur des routes peu carrossables et poussiéreuses.
Sortons décidés à récidiver à
la prochaine occasion.
Un bémol : Denise a
averti Denis que s’il songe à la moto pour ses projets de retraite : elle
ne sera pas preneuse. Un homme averti en vaut deux.
Pour des images, voir l’album
de photos, 15 décembre 2008
Alain et Marie
Décembre 2008
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